Appellation usuelle :
Rupestris du Lot
Obtenteur :
Initialement étudié par R. Sijas et ensuite étudié par Alexis Millardet qui lui donna son nom.
Année d’obtention : 1879
Origine génétique :
Il s’agit d’une sélection de Vitis rupestris Scheele
Résistance aux parasites du sol :
Le Rupestris du Lot offre une bonne résistance au phylloxera radicola. Il est sensible aux nématodes Meloidogyne arenaria et Meloidogyne incognita. Il présente une certaine tolérance aux nématodes Meloidogyne hapla, au Phytophtora cinnamomi et à l’Agrobacterium vitis.
Résistance aux parasites de la couronne aérienne :
Il est très sensible au phylloxera gallicole, ainsi qu’à l’anthracnose, mais offre une bonne résistance au mildiou.
Adaptation au milieu viticole :
Le Rupestris du Lot résiste jusqu’à 25% de calcaire total et 14% de calcaire actif, avec un IPC de 20.
Son degré de résistance à la sécheresse est moyen, il faut donc éviter la plantation sur les sols excessivement compacts. Il absorbe assez bien le potassium et présente une faible tolérance aux chlorures (salinité).
Cette souche est bien adaptée aux terrains pauvres, peu ou pas du tout calcaires.
Interaction avec la variété et objectifs de production viticole :
Normalement il a une bonne affinité avec les greffes, mais est assez sujet aux rejets. Il donne de bons résultats avec le Grenache Rouge.
La vigueur qu’il offre est assez élevée et provoque un développement végétatif important.
Le Rupestris du Lot a tendance a retarder le cycle végétatif et peu entraîner des risques de coulure sur certaines variétés sensibles.
Les clones sélectionnés du Rupestris du Lot sont : 110, 213, 214, 235, 750 et 751.